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  • thefunkyman

2022, une année plus glorieuse pour les émergents après le "carnage" de 2021 ? 🤔




Bruno Vanier de Gemway Assets espère une meilleure année à venir pour les émergents. « Mais ce n’est pas gagné » selon lui. Eléments d’explications.


Le début d’un nouveau cycle ?

Après une très bonne année 2020, le gérant qualifie 2021 de « carnage » pour les pays émergents. Il veut croire en leur retour en grâce. La forte sous-performance des pays émergents depuis 2010 par rapport aux pays développés a été exacerbée en 2021 et a complètement effacé le grand bull market des émergents de 2003 à 2010. Le gérant estime que la bonne performance des marchés développés, notamment depuis le début de la crise sanitaire, est fortement corrélée à l’afflux de liquidités des banques centrales. Et inversement pour les pays émergents, à l’instar de la Chine. Un cycle plus restrictif sur les pays développés pourrait donc être bénéfique pour le monde émergent. C’est encore plus probable pour la Chine qui assouplit sa politique monétaire.

2 risques identifiés viennent tempérer l’optimisme de Bruno Vanier :

  • Le Variant Omicron mais l’impact économique n’est finalement pas aussi fort qu’anticipé, selon lui.

  • Le resserrement monétaire américain mais quelques grands pays émergents ont déjà remonté leur taux et sont dans une situation monétaire favorable pour ne pas souffrir de la hausse des taux américains.

Une « feuille de route relativement différenciée selon les régions » pour 2022

Chine : La gestion conserve son optimisme pour la Chine mais plutôt en deuxième partie d’année. Il constate que les investisseurs restent encore dans l’expectative concernant le pays, probablement échaudés par le durcissement réglementaire en 2021. Le pays devrait néanmoins retrouver des couleurs, porté par l’assouplissement monétaire mais également par des soutiens ciblés sur certains secteurs (transition énergétique, automatisation).

Inde : En fin d’année, l’équipe de gestion annonçait un début d’allègement dans les portefeuilles. Elle est dorénavant moins pessimiste. Certes les valorisations sont élevées, mais le marché indien continue de bien performer. Par ailleurs, la gestion s’attend à une croissance du PIB en 2022 de 8%. Elle constate que le secteur de la construction, toujours précurseur en phase de croissance, se comporte bien.

Russie : Le discours de Gemway change également sur la Russie. A l’automne 2021, la gestion estimait que les risques géopolitiques (notamment avec l’Ukraine) étaient suffisamment documentés pour garder une surpondération sur le pays dans les portefeuilles. Dorénavant, elle repasse en sous-pondération : bien que la détente des tensions soit le scénario le plus probable, l’incertitude incite maintenant la gestion à la prudence.

Brésil : les fondamentaux ne sont pas simples dans ce pays selon Bruno Vanier. Le pic d’inflation est attendu courant 2022. Mais le pays a déjà monté ses taux et devrait continuer sur 2022. Le marché a déjà pricé les mauvaises nouvelles et les valorisations sont au plus bas depuis 20 ans. C’est surtout l’environnement politique qui freine le gérant. « On paie pour voir » pour le moment.


Référence: https://www.h24finance.com/news-15738.html

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